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J’ai le plaisir de vous inviter au festival « Partages des arts » qui se déroulera à l’Isle sur la Sorgue (Vaucluse) du 12 au 21 septembre.

(Cliquez sur l’image pour découvrir le programme du festival)

Lors d’une conférence au cinéma « Ciné sur la Sorgue » (3 rue de la République, 84800 L’Isle sur la Sorgue), le dimanche 14 septembre à 16 heures, je présenterai mon film « From the blackboard to heaven« , (Du tableau noir au paradis) film en stop motion au sujet de Fra Angelico (4’02, 2025).

Cette fiction tente de montrer comment, en 1888, un maître d’école a réinventé le « Polittico Guilalotti » de Fra Angelico (visible à la Galeria del’Ombria de Perugia). Film réalisé entièrement en stop motion.

Nous sommes dans une salle de classe construite en 1888 à Château-Chalon dans le Jura. L’instituteur dessine des volumes simples, puis petit à petit ce cours de géométrie intègre la perspective urbaine de Fra Angelico ainsi que ses paysages visibles dans les prédelles. Dans un premier temps, son esprit est entièrement tourné vers la construction géométrique du tableau, puis le tableau se déploie sur les côtés et sur toute sa hauteur et l’instituteur entame le tracé des personnages à la craie. Paysages, phylactères, colonnes, portraits, tissus plissés apparaissent sous forme de palimpsestes, puis petit à petit, après de nombreux coups de chiffons et d’éponges, le tableau se couvre de couleurs. L’aboutissement n’est pas le tableau mais une trace mémorielle de celui-ci, une suite de visions fugitives qui incarnent différents types de mouvements.

A propos de la conférence…

J’aborderai la question du mouvement et en particulier les liens entre la technique dite « StopMotion » (image par image) et ma pratique du dessin.

Filmer de cette manière ce n’est pas seulement créer des mouvements pas à pas, c’est une manière de donner à voir une action dans les moindres détails et donc, plutôt une manière de vivre un extrême ralenti, un peu à la manière de Bill Viola ou de Lars Von Trier.

Je me suis donc posé la question : quel sens donner à ce vécu de l’image, c’est-à-dire travailler pendant dix heures une scène dont je sais que la durée ne va pas excéder 10 secondes ? Ce type de mise en mouvement est un oxymore, à la fois un ralenti extrême et l’idée d’exprimer une fulgurance. Cette double chorégraphie consiste à déplacer des objets centimètre par centimètre tout en imaginant une incroyable fluidité, comme le corps d’un danseur. C’est là que je peux mettre en parallèle ma manière de capturer les gestes d’un musicien par le dessin en étant relié à l’âme de la musique. Lorsque je dessine je vois bien que ma main initie et accompagne trace et outil et inversement.

Pour cette communication, j’utiliserai quelques références fondatrices comme Jean-Etienne Marey (chronophotographie), mais aussi les dessins de la grotte Chauvet ou ceux de Rouffignac qui sont saisissants du point de vue de la mise en mouvement.


J’ai le plaisir de vous inviter à la 7ème édition du festival Cinéma en Vivarais, organisé par l’association « Eclats des toiles », et qui se déroulera du 28 septembre au 5 octobre.

Mon film « Storm in the book » sera projeté le 2 octobre à 20h30, à la Salle de la Grand Font de Joyeuse (Ardèche)


J’ai le plaisir de vous inviter à la 11ème édition du salon du dessin « Lyon art paper », qui se déroulera du 8 au 12 octobre, au Palais Bondy (18, quai de Bondy – 69005 LYON). J’y présenterai un dessin / tondo de 1,50 m de diamètre (graphique sur papier, 2025).